28.08.2015

Paréidolie + Art-O-Rama
Le monde de l'Art
en effervescence
à Marseille.

Marseille

30.08.2015

Le monde de l’Art s’est rendu à Marseille le week-end dernier pour profiter des derniers rayons du soleil avant la rentrée alors que la foire ART-O-RAMA et le Salon International du Dessin Contemporain PAREIDOLIE ouvraient leurs portes.
HASHTAG ART revient sur ce temps fort et livre ses highlights repérés aux quatre coins de la cité phocéenne.

Moment suspendu près de la Plaine, dans l’espace improbable de la galerie Art Cade, où le duo d’artistes Antoine Grulier et Pierre Pauselli a pris ses marques avec l’installation « Les Fantômes de La Crique Remix ».
Solo-show épatant au port de l’Estaque avec 22 pièces de l’artiste Jean-Pierre Bertrand, « From red to red »,  exposées au Fonds M-ARCO, le Box.
Coup de coeur pour la deuxième édition de Paréidolie, le salon international du dessin contemporain, installé dans le 4ème arrondissement de la ville, sous les ateliers d’artistes du Boulevard Boisson. La deuxième édition du salon ouvrait ses portes avec 11 exposants, on retient le stand d’Anne Barrault avec les dessins de Guillaume Pinard, le succès des gouaches sur papier de Guillaume Dégé chez Semiose, Jérôme Zonder chez Eva Hober, ou encore la carte blanche donnée à l’artiste Mustapha Akrim avec la série « Négative » chez Cultures Interface.
Le dessin toujours, à travers ses maîtres cette fois, exposé au Palais Lonchamps, à travers un commissariat de l’artiste marseillais Gérard Traquandi : « Le Présupposé du Blanc : de Pontormo à  Bruce Nauman ».
À la Friche de la Belle de Mai, on retient les mots d’excuses rédigés par les parents des artistes de la galerie Antoine Levi, les daybeds en céramique de l’artiste Laëtitia Badaut Haussman sur le stand de la galerie parisienne Allen. On est séduit par le stand de la galerie londonienne Space in Between où l’on découvre le travail de Christian Newby. Toujours à la Friche, sur le toit cette fois, il ne fallait pas manquer l’exposition monographique de l’artiste Gilles Barbier, « Echo Système », notamment le deuxième volet de l’exposition dans l’espace Panorama.
On salue la programmation riche et chargée de ce week-end, notamment avec la nuit des galeries qui a euphorisé la ville samedi soir avec une quinzaine d’espaces ouverts au public jusqu’à 22h.
On pouvait découvrir l’accrochage des cyanotypes de Michel de Broin chez Eva Meyer installée pour le week-end dans une ancienne boucherie de la rue Paradis,  ou encore « From Marseille with love » une exposition collective organisée dans les bureaux du cabinet d’architectes Togu.
Quelques mètres plus loin, Emmanuelle Luciani et Charlotte Cosson accueillaient les visiteurs les plus noctambules jusqu’à 2h du matin au sein de PARADISE / A space for screen addiction, avec l’exposition « Animism/Diving into Gaia’s spirit » dans les locaux de la maison de vente Leclere, où l’on a pu apercevoir quelques parisiens se déhancher, un verre de pastis à la main.
Toujours dans les quartiers Sud dimanche matin, à quelques encablures de la Place Delibes, pour redécouvrir la collection majeure de Josée et Marc Gensollen à La Fabrique.
On regrette seulement de trouver des grilles baissées devant de nombreux espaces accueillant des expositions, dimanche, jour de clôture de cet évènement marseillais.

Un temps fort et audacieux du marché de l’Art qui gagne en qualité tout en conservant son échelle humaine et sa décontraction. Le total look espadrilles-lunettes de soleil rendait le tout beaucoup plus digeste que certaines foires parisiennes.

Ce week-end à Marseille sonnait comme une prolongation de l’été, où le monde de l’Art s’est retrouvé, agitant son éventail, avant d’affronter les rendez-vous parisiens et internationaux qui l’attendent… Comme une réunion de rentrée ensoleillée !